Atlas de pathologies
Leucoplasie

Leucoplasie syphylitique

Leucoplasie du fumeur

a) H. 45 ans. Disposition en palissade sur la joue vis-à-vis de la ligne d’occlusion.

b) Leucophasie en collerette sur le bourrelet gingival, avec taches purpuriques sur le palais.
Hypertrophie muriforme antérieure

a) Garcon de 16 ans. Hypertropie muriforme antérieure
Hypertrophie au dihidan

b) Fille de 13 ans. Gingivite végétante et nodulaire due au dihidan-toinate de soude.
Liseré bismutique
Epitélioma térébrant des maxillaires

a) H. 57 ans. A la place du molaire extraite 2 ans plus tôt, l’ulcération trahit tardivement l’envahissement mandibulaire.

b) Bourrelet érodé et leucophasique.
Epithélioma du plancher de la bouche

a) F. 63 ans édentée. Tumeur ulcéro-végétante latérale gauche soulevant le bord gauche de la langue.

b) Ulcération centrale profonde et bourbillonneuse entourée d’un bourrelet où l’on distingue une zone périphérique congestive d’invasion et une zone centrale ischémique annonçant la nécrose.
Lésion blanches non kératosique

Granulations de Fordyce

Leucoedème
Cet aspect de la muqueuse buccale est fréquent, surtout observé chez les sujets de race noire.
L’épithélium de la muqueuse buccale est augmenté de volume, avec un œdème intracellulaire réalisant un aspect opalescent ou blanc grisâtre.
Il atteint rarement la langue et les lèvres et prédomine à la face interne des joues et dans les vestibules.
La palpation montre une consistance normale.
Aucune cause n’est retrouvée, mais l’alcool, le tabac et les infections bactériennes semblent favorisants.
Les grains de Fordyce sont des glandes sébacées hétérotopiques dans les muqueuses buccales. Ils sont sans conséquence.
Souvent peu nombreux, ils deviennent de plus en plus évidents avec l’âge, réalisant des granulations jaunâtres en relief, parfois coalescentes.
Ils siègent souvent dans la lèvre supérieure et la région rétromolaire avec une distribution souvent symétrique.

La langue villeuse ou saburrale est associée aux états fébriles (scarlatine, herpès), à la déshydratation et à la diminution de la mobilité de la langue.
L’aspect blanchâtre correspond à une rétention des cellules desquamantes superficielles avec allongement des papilles filiformes. La diminution du brassage mécanique due à la diète par inappétence, la diminution du flux salivaire qui accompagnent la fièvre en sont responsables.
On l’observe de plus en plus chez les patients ayant une alimentation pauvre en fibres. Cet état est rapidement réversible.

ENDUIT BLANCHÂTRE DES CANDIDOSES
C’est au cours du muguet ou candidose aiguë pseudomembraneuse que des efflorescences blanchâtres apparaissent, après une phase érythémateuse pure.
Ces macules blanches se détachent facilement à l’abaisse-langue, laissant apparaître une surface rouge sans érosion.
Les localisations les plus fréquentes sont la joue,,,,langue et le palais.
Le diagnostic est clinique, confirmé par le prélèvement mycologique qui montre la présence de nombreuses colonies de Candida albicans.
Le traitement est celui des candidoses.

TICS DE MORDILLEMENT OU MORSICATO BUCCARUM

LINEA ALBA OU LIGNE OCCLUSALE DE LA JOUE
La Linea alba est une ligne horizontale blanchâtre, en relief, à mi-hauteur de la face interne de la joue, au niveau du plan d’occlusion des molaires et prémolaires.
Leucoplasies homogènes
LEUCOPLASIE HOMOGÈNE DE LA FACE VENTRALE DE LA LANGUE
La leucoplasie est définie comme une lésion blanche de la muqueuse buccale, qui ne peut être détachée par le grattage, et qui ne peut être attribuée à une cause identifiable autre que l’usage éventuel du tabac.
La fréquence varie de 0,2 à 4 % selon les séries.
L’âge de survenue est souvent la cinquantaine.
Les lésions peuvent siéger en n’importe quel endroit la muqueuse buccale, mais certains sites sont plus fréquemment atteints que d’autres, en rapport avec les habitudes tabagiques : muqueuses des commissures labiales puis des joues, plancher buccal et face ventrale de la langue. La leucoplasie du palais est exceptionnelle

LEUCOPLASIE HOMOGÈNE GINGIVALE
Cliniquement, les leucoplasies doivent être distinguées selon leur aspect clinique, corrélé à des notions pronostiques très différentes.
On s’accorde à distinguer les leucoplasies homogènes des leucoplasies inhomogènes
Toutes ces lésions sont asymptomatiques.
Leur taille varie, allant de la plaque blanche bien circonscrite et de petite taille aux lésions multiples ou extensives touchant de larges surfaces de la muqueuse buccale.
La teinte varie du blanc au blanc jaunâtre ou grisâtre. Les leucoplasies ne sont jamais accompagnées d’adénopathies.

Lésions blanches d'étiologie infectieuse
CANDIDOSES CHRONIQUES
Des plaques blanches, fermes et surélevées, peuvent être présentes au niveau de la face dorsale de la langue, sur la muqueuse jugale, les zones rétro-commissurales ou le palais dans les candidoses chroniques.
Elles ne se détachent pas à l’abaisse-langue et peuvent persister plusieurs mois.
Elles peuvent former de petits nodules ou présenter une surface verruqueuse.
Elles associent volontiers une perlèche bilatérale, une glossite losangique médiane et des lésions en miroir au dos du palais sous forme de plages de muqueuse rouge vif, sèche.
Pour certains, les lésions blanches en plaque des candidoses chroniques peuvent se cancériser.

Lésions blanches papillomateuses
PAPILLOMATOSE ORALE FLORIDE DU PALAIS

Lésions blanches congénitales et héréditaires
WHITE SPONGE-NAEVUS
Tout ou partie de la muqueuse buccale peut présenter des plages blanches ou grisâtres bilatérales, mal 1 imitées, très épaisses, parfois partiellement des quamantes en grands lambeaux.
Les lésions sont asymptomatiques.
D’autres muqueuses (nasale, vaginale, anale) peuvent être concernées.
Le pronostic est bénin et aucun traitement n’est nécessaire. Il n’y a jamais de transformation cancéreuse.
Des lésions blanches de la cavité buccale congénitales et héréditaires peuvent être observées au cours d’autres maladies telles la maladie de Darier, la pachonychie congénitale (ou syndrome de JadassohnLewandowsky),
